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Faire vivre l’arboretum 

L’arboretum n’est pas un espace vert comme les autres. Il ne s’agit pas d’un jardin, où tout serait taillé et mesuré, l’impact de l’homme y est limité.

La MAO s’efforce d’en suivre la gestion, de la manière la plus écologique possible, tout en gardant à l’esprit les grandes vocations d’un arboretum : préserver les espèces rares et menacées du monde, favoriser une démarche scientifique autour des arbres et sensibiliser ses visiteurs à la conservation de la biodiversité.

Ce mode de gestion si particulier se retrouve dans les activités de l’association.

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La parrotie de Perse

La parrotie de Perse (Parrotia persica) est un arbre originaire d’Iran et Azerbaïdjan.

Un spécimen relativement jeune d’environ 20 ans est présent dans l’arboretum. Dès sa plantation dans l’arboretum, les membres de la MAO ont décidé d’entrelacer certaines branches de l’arbre entre elles.

Cette expérience est reprise tous les ans. Aujourd’hui, les différentes branches enchevêtrées ont littéralement fusionné pour ne former plus qu’une. Des cercles de branches sont désormais observables sur cet arbre.

 

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Le suivi des populations d’orchidées

Une flore spontanée s’est développée à l’arboretum. Les espèces qui la composent sont donc présentes localement et certaines sont d’un grand intérêt. Deux espèces d’orchidées en sont un bon exemple. Il s’agit de l’Ophyrs abeille (Ophrys apifera) et de l’Orchis bouc (Himantoglossum hircinum). Appréciant les sols calcaires, elles fleurissent à la fin du printemps dans les prairies de l’arboretum et sont donc vulnérables à la tonte de ces dernières. C’est pourquoi la MAO jalonne les différentes stations d’orchidées en définissant des périmètres de protection afin d’éviter que les orchidées ne soient tondues par inadvertance.

La friche

La friche qui sépare les deux espaces de prairie de l’arboretum est un bon exemple.

Il s’agit d’un endroit entièrement sanctuarisé car aucun entretien n’y est réalisé. Deux raisons principales expliquent ce choix de gestion.


Tout d’abord, la friche est un lieu de mémoire : en effet, c’est dans cet état que l’association a retrouvé l’arboretum à la fin des années 1970.


Ensuite, il s’agit d’un véritable réservoir de biodiversité pour l’arboretum. La végétation y pousse de manière anarchique, ce qui attire bon nombre d’espèces animales venues chercher un abri, notamment des oiseaux et des petits mammifères. La présence de bois mort en quantité attire également de nombreux insectes. Par exemple, en hiver lorsque les feuilles sont tombées, c’est dans la friche que la plupart des oiseaux trouvent refuge, attirés par le calme du lieu et la densité végétale.

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Le suivi des populations nicheuses d’oiseaux

À ce jour, près de 70 espèces d’oiseaux ont été observées dans l’arboretum, dont une vingtaine niche. De nombreux nichoirs, réalisés de manière écologique et responsable, ont ainsi été installés dans l’arboretum. Pour la majorité, ils sont occupés par des mésanges, bleues et charbonnières. Chaque printemps, des membres de la MAO font le suivi des nichoirs occupés et comptent le nombre de poussins par couvée. Un nettoyage manuel des nichoirs est réalisé au cours de l’hiver avant de les replacer dans l’arboretum.

 

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